Rencontre avec Varvara, bénéficiaire de la bourse Veuve Clicquot
Varvara est l'une des 10 étudiantes qui a pu bénéficier de la Bourse de la Maison Veuve Clicquot.
Rencontre avec cette jeune femme pleine d'ambitions dans le NEOMA Alumni Mag #27.
Varvara est l'une des 10 étudiantes qui a pu bénéficier de la Bourse de la Maison Veuve Clicquot.
Rencontre avec cette jeune femme pleine d'ambitions dans le NEOMA Alumni Mag #27.
Pour son avenir, Varvara Shevtsova (PGE 22) voit deux options: « Soit j’intègre une énorme entreprise, type Apple, Google, dans la Silicon Valley, soit je crée ma propre start-up dans le domaine des technologies. Et pour ça, j’ai déjà pas mal d’idées. Mais mon but ultime, c’est le programme Bridge de NEOMA. Il s’agirait d’incuber une entreprise dans la Silicon Valley. Il n’y a pas meilleure combinaison pour moi !» L’enthousiasme de la jeune femme se lit sur son visage. Depuis toujours, elle est passionnée par l’innovation, les chiffres, et plus récemment par l’intelligence artificielle ou les technologies de l’information. Collégienne en Russie, où elle est née, elle gagne de l’argent de poche en réparant les smartphones, et dévore des manuels d’aérodynamique, raconte-t-elle. Quand elle arrive en France à seize ans, on l’oriente tout de suite vers la Première S : «Il y avait plus de chiffres que de mots, je me débrouillais mieux.» Alors pourquoi pas une école d’ingénieur ? Parce que la chimie fait chuter sa moyenne. Pourtant elle est excellente en physique, mais en France les deux matières sont indissociables. Elle se dirige alors vers une
prépa ECS, option maths. Elle intègre le Programme Grande Ecole, commence à se spécialiser dans le numérique, choisit l’introduction à l’intelligence artificielle puis la communication digitale. «Au final, je
trouve que c’est un bon choix, explique Varvara Shevtsova. J’ai compris que je préférais être celle qui réussit à vendre le produit, à créer la marque, à négocier, à développer une start-up, plutôt que celle qui
code.»
En Master 1, elle choisit la comptabilité. Des chiffres et de l’analyse. Son stage de deuxième semestre ? Gestionnaire des opérations dans le service après-vente d’une entreprise française installée à Prague. «Je l’ai choisie parce qu’elle n’est ni trop petite, ni trop grande, rapporte l’étudiante. Je peux donc observer l’organisation, tous les processus, apprendre de tout ce que je vois.» Elle enchaînera au troisième semestre 2021 avec un échange en Chine, à l’université Tsinghua (Beijing). «Elle fait partie des quinze meilleures au monde dans le classement QS. En termes de technologies et d’intelligence artificielle, elle est dans les trois premières mondiales, se réjouit la jeune
femme. Après, je pourrais manager n’importe quelle équipe, et pour le réseau, c’est très bon puisque
beaucoup travaillent chez Apple ou Google.» Ensuite direction la Californie, espère-t-elle. Un rêve devenu possible grâce aux bourses que la jeune femme a reçues. «Je ne pouvais ni payer l’école, ni faire de prêt, raconte-t-elle.
La bourse de la Maison Veuve Clicquot m’a permis de financer mes deux années de Master. Comme j’ai pu économiser, elle me donne aussi cette chance de partir en Californie développer ma propre start-up ».
C’est dans ce genre de trajectoire que l’engagement de la Fondation et des diplômés donateurs prend tout son sens.
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