La Fondation NEOMA, un soutien pour l'entrepreneuriat powered by NEOMA
Retour sur la création des Incubateurs et le rôle de la Fondation NEOMA dans ce numéro dédié à l'entrepreneuriat du NEOMA Alumni Mag #29
Retour sur la création des Incubateurs et le rôle de la Fondation NEOMA dans ce numéro dédié à l'entrepreneuriat du NEOMA Alumni Mag #29
En 2011, NEOMA ouvrait ses incubateurs. Depuis, les porteurs de projet trouvent là un accompagnement sur-mesure jusqu’à leur première levée de fonds. Si l’Ecole favorise ainsi l’esprit entrepreneurial de ses étudiants et diplômés, point fort souligné dans plusieurs classements et accréditations, elle le doit également à la Fondation et à ses donateurs.
Depuis plus de dix ans maintenant, la Fondation NEOMA et les diplômés engagés à ses côtés soutiennent les Incubateurs de NEOMA. A l’origine de ce projet, trois hommes : Didier Taupin, Ilan Behaim, Jacky Lintignat aujourd’hui membres du Comité de sélection et du Comité d’engagement. « A force de persuasion et grâce à des dons conséquents, raconte le premier, nous avons créé avec la direction un premier incubateur à Rouen ». Après un benchmark des meilleurs programmes d’accompagnement des grandes écoles françaises, ils lancent en 2011 l’incubateur de l’Ecole. A sa tête, Denis Gallot. NEOMA BS Incubateurs démarrent avec quatre projets. En 2012, la structure muscle son programme avec du coaching, du mentoring, des avances remboursables… ; en 2013, elle se dote d’une cellule de développement web, le Web Lab. L’année suivante, le nombre de dossiers présentés explose : plus de 150 projets sur les trois campus. « Nous sommes aujourd’hui extrêmement fiers de son développement, reprend Didier Taupin. Trois incubateurs (un sur chaque campus), deux accélérateurs (NEOMA Mobility Accelerator à Rouen et NEOMA EdTech Accelerator à Reims), des centaines de projets incubés ». Et de belles réussites : Nachos, Qui Toque, Ulysse, i-lunch… pour ne citer qu’elles. En donnant à la Fondation, vous aussi vous participez à cette dynamique.
A l’origine de l’entreprise : J’ai travaillé pendant plusieurs années chez Dayuse, leader de réservation de chambres d’hôtel à la journée. J’ai assisté au développement d’une start-up en hyper croissance. Nous étions 15 au départ, et 150 quand je suis parti. C’était super excitant, c’est ça qui m’a décidé à me lancer. Depuis toujours, j’avais envie de créer quelque chose, j’avais envie d’avoir un impact sur la vie des gens. Aujourd’hui Happy Larry est le premier service de location d’objets (du karcher au kit raclette) livrés à domicile. Cela permet de moins acheter, de moins dépenser, de moins stocker, de moins polluer. Nous voulons promouvoir un mode de consommation qui privilégie l’utilisation à la possession. Une alternative à l’achat.
Le booste de l’incubateur : L’incubateur nous a permis en premier lieu d’avoir des locaux. Le plus exaltant, c’est de pouvoir réunir l’équipe et de travailler ensemble. C’est très important de pouvoir nous retrouver dans de bonnes conditions. Sans cela, nous ne serions clairement pas là. En deuxième lieu, il nous a donner l’occasion de travailler avec d’autres startups incubées et d’échanger avec elles. On se donne des tips, sur le recrutement, sur l’acquisition digitale, en passant par la comptabilité. C’est vraiment l’éco système avec les autres startups, et enfin, la mise à disposition, en relation avec les anciens élèves de NEOMA et actuels, qui nous aide sur différents sujets. Comme des analyses de SEO, des conseils en compta. Cette année, le Mastère Spécialisé « Communication d’Entreprise » de NEOMA a même imaginé un projet tutoré pour retravailler notre identité visuelle.
L’ambition : L’idée est de faire de Happy Larry un service incontournable à Paris, sa banlieue. Nous voulons vraiment imposer la location dans le quotidien des gens, devenir l’Amazon de la location. Certes c’est très ambitieux, mais c’est là que l’on met notre énergie. Pour atteindre cet objectif, nous devons d’abord réaliser une levée de fonds. Actuellement nous refusons des commandes parce que l’on n’a pas encore les moyens de répondre à cette demande. Nous devons accélérer la cadence.
A l’origine de l’entreprise : Business to Gaming part de notre passion pour les jeux vidéo. Nous les utilisons pour créer des ateliers de team building. Qui sont aussi plus courts et plus fréquents que les ateliers standards.
Le booste de l’incubateur : Se lancer dans l’entrepreneuriat, c’est très difficile. Parce qu’il y a un fossé entre un projet d’école et la création réelle de son entreprise. Il faut que quelqu’un nous pousse, nous tendent la main. Et sans les Incubateurs, nous n’aurions pas sauter le pas si facilement. Ça a été un excellent tremplin. Nous sommes suivis, nous bénéficions de conseils personnalisés dans de nombreux domaines, le juridique, la communication… Et l’Incubateur nous permet d’accéder au réseau de NEOMA. Comme notre entreprise travaille en B to B, c’est vraiment une chance.
L’ambition : non seulement, nous cherchons à devenir rapidement rentable, mais aussi à créer notre propre jeu vidéo pour personnaliser notre offre.
A l’origine de l’entreprise : J’ai fondé la marque de vêtement en décembre 2019 avec ma sœur. C’est une marque mixte : on récupère les fins de stocks de créateurs, des tissus qui dorment pour éviter le gaspillage, puis on prend des vieux patrons, qu’on retravaille, que l’on remet au goût du jour. Et on confectionne tout ça dans un atelier de réinsertion du nord de la France. En entrant à NEOMA, je savais que je voulais être indépendant et créer mon entreprise. Ma sœur voulait développer sa marque de vêtement. Nous avons décidé de rejoindre nos deux projets.
Le booste de l’incubateur : J’avais lancé la marque Girard avant d’intégrer l’incubateur. Mais une fois accepté, j’ai eu des conseils, des aides, un suivi. Pour moi, c’est surtout un lieu de partage, je retrouve d’autres étudiants qui ont des projets plus ou moins avancés, on s’entraide, j’ai eu des contacts grâce à ça. C’est le réseau des Incubateurs qui est très important.
L’ambition : A terme, nous aimerions avoir des boutiques éphémères dans des grandes capitales, augmenter les stocks pour vendre davantage, se faire connaître, et changer les modes de consommation.
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